We face the last stretch to the imperial city of Cuzco. On the way we suffer from the cold in the high plateau of Junín, enjoy beautiful colonial cities like Ayacucho and cross 4 passes over 4,000mts.
The way across the Cordillera is rewarding especially the path that links Izcuchaca to Huanta, still a “trocha” (dusty dirt road) that follows the river Mantaro with incredible mountains, canyons and rock formations. Ayacucho (the former stronghold of Sendero Luminoso) welcomes us with a nice colonial architecture and a local market full of natural juices, exactly what we need to recover the strength.
Afterward the passes are long (30-40km) but most of them on tarmac, our only concern is to camp not too high because of the cold nor too low because of “zancudos”. Up and down goes all the way, looking at the Nevados of the Cordillera Vilcabamba until we finally reach the former Inca city of Cuzco after almost 3,000kms cycled in Peru. What a big shock to see so many tourists!! Nevertheless the city with one of the most beautiful “Plaza de Armas” we have seen so far in South America, plenty of churches and Inca ruins deserves time to be explored...
Huancayo - Cuzco: 844km et 9 cols
Derniere ligne droite jusqu’a Cuzco... Le profil d’etape parle de lui-meme: le premier troncon – 3 jours et demi de velo de Huancayo a Ayacucho: un col, un canyon suivant le Rio Mantaro par une piste poussiereuse a gogo et sans s’en rendre compte, nous trainons deja nos baskets sur la Plaza de Armas de cette charmante ville coloniale aux edifices elegants – etant la capitale du Sentier Lumineux aussi. Les ‘jugos’ et ‘pollos a la brasa’ glissent aisement en bas nos oesophages et le second troncon s’etudie de plus pres.
Rio Mantaro
Ayacucho
Siesta time!
Retour au profil, cette fois-ci, les dents de scie se succedent sans interruption, les montees de 2’000m de denivellation font place a des descentes similaires. La surprise vient dans le revetement. Les ‘volquetes’ (camions) circulent en un balai incessant, le ruban d’asphalte est juste pose ou juste pas. Ce qui consiste en une grande difference pour nos roues.
Les paysages sont splendides, les lacets innombrables, les pentes douces – de quoi lever le nez et flaner tout au long des ascensions, les petits bleds se succedent, les ’hola mama gringita’ (mon nouveau surnon local) tout autant. Le froid nous rattrape mechamment au-dela de 3’800m d’altitude et les ‘moscos’ devoreuses de tout morceau de peau exposee a l’air libre font rage en-dessous de 2’600m. La strategie journaliere se met en place, dormir a mi-hauteur histoire d’eviter les desagrements des lieux.
Lamas - vicuñas ou alpacas?
Abra Saracocha - 4'210m
2'000m de descente sur Abancay
Abancay – Cuzco, les derniers 3 jours tant attendus recelent encore 3 ‘petits’ cols, la pente se raidifie un tantinet et la Cordillera Vilcabamba nous offre ses sommets enneiges pour decor.
Cordillera Urubamba
844km et 12 jours plus tard, des senteurs de fondue parviennent mentalement a nos narines, un boeing en provenance de Suisse devrait tout bientot poser ses ailes sur le tarmac de la Mecque du tourisme – Cuzco, avec a son bord deux passagers de marque nous rendant visite. On pietine et sillonnons les magnifiques rues pavees de la cite en attendant la visite de mes parents!