After the first serious thunderstorms in our travel through the Americas (the rainy season has started!) we leave Costa Rica and jump into Panama.
Instantaneously we feel the difference: the population is much more diverse (Asian, Americans, Europeans, Blacks from the Antilles and Jamaica, indigenas from the Kuna region...) One can feel the melting pot of this society that has been observing the most important trading route in the seas: the Channel of Panama (since Balboa discovered the Southern Sea- the Pacific-, Panama has become a geopolitical area). First the Spaniards, then the French but finally it was the Americans who built the Canal.
Opened in 1914 and one of the most marvellous engineering pieces in history, it is a strategic asset for the country generating high revenues. The population argues that these revenues are not equally distributed among the society and claims there is lots of corruption in Panama, a country that has always been controlled by the US, first through some”diplomatic” treaties, then Noriega´s regime...
Regarding the ride in Panama it is hot but we finally reach the Puente de las Américas, the bridge that separates North from South America . It is time to sort out how to cross the Darien gap into Colombia.
Canal de Panama - mythique connection entre les deux oceans: Pacifique et Atlantique
Frontiere franchie, la pluie nous accueille. Devant nous une autoroute au revetement desesperant. Premiere journee de velo pas folichonne, nos roues font des petits bonds tous les 3 metres entre chaque plaque de beton composant la route Panamericaine. 4 pistes, 2 dans chaque sens, les camions containers sentant l’approche du canal nous doublent a toute vitesse. Notre allure semble lente a velo sur une autoroute.
L’ambiance y est souriante, les Panameens sont top sympas, prets a rendre service. Les Chinois sont nombreux, ce qui rejouit nos estomacs. Dans le moindre recoin du pays, les echoppes sont tenues par les Chinois et automatiquement la nourriture asiatique n’est pas loin. Changement de gout apprecie, nos papilles se rememorant notre traversee du pays en 2010.
Boulangerie chinoise en terre Panameenne
Nouveau pays et quelques changements qui vont avec. La monnaie locale se compose du Dollar Americain pour les billets et de Balboas pour pieces. L’equite est presente, 1 USD = 1 Bolivar, conversion plutot facile. On prend le pli et finissons notre journee avec une averse, heberges par les pompiers. Jamais facile de planter sa tente dans une grande ville, le coin sur se degotte donc a defaut au poste de police ou carrement plus accueillant au hangar de pompe. Simplicite, une douche, et la tente qui se pose entre deux vehicules prets a jaillir a la moindre alerte. A defaut de gazon, on apprecie d’avoir un toit pour parer aux pluies torrentielles de fin de journee.
Vive les hangars a pompiers!
Tole – Santiago – Penonome – San Carlos – Arraijan et nous voila aux portes de la capitale, Panama City. Moment symbolique, on enjambe le canal du haut du pont Las Americas, un enorme cargo charge de pres de 1’000 containers en contre-bas. Bye bye Amerique du Nord, nous voila a present sur le continent Sud Americain!
Puente Las Americas, au loin
On longe le bord de mer, sillonnant la ville et ses gratte-ciel modernes, la ville n’a rien a envier a Dubai!
La jungle du Darien devant nos roues, on opte finalement pour un vol a destination de Bogota, aucune route ni piste ne permettant la connection terrestre entre le Panama et la Colombie. Ca passe pourtant, sportivement pour sur avec une securite pour le moins aleatoire, les narco-traficants etant bien presents dans les parages.
Un jour entier pour degotter 2 cartons de velos, une visite au canal s’impose. On prend le temps de jeter un coup d’oeil sur cette construction enorme!
En service depuis 1914, des milliers d’ouvriers y ont laisse leur vie, la Malaria et la fievre jaune ayant sevi fort tout au long des 10 annees ayant ete necessaires a la realisation de cet ouvrage gigantesque.
Actuellement plus de 14’000 bateaux traversent par jour, de l’ocean Pacifique remontant au passage 2 ecluses – Miraflores - Pedro Miguel puis sillonnent le lac Gatun pour enfin redescendre par la derniere ecluse de Gatun et rejoindre les eaux Atlantiques en pas moins de 80 kilometres. Les taxes de passages sont encaissees au prorata du poids des cargos, soit en moyenne 30’000 USD par bateau. Un agrandissement est en court, l’inauguration d’un troisieme passage d’ecluses (plus large et plus long permettant a des bateaux encore plus gigantesques de franchir le canal) est prevu pour 2014.
Les cargos sont construits aux dimensions du canal de Panama:
330 sur 33,5 metres de large
Ecluse Miraflores, marquant l'entree du canal du cote Pacifique
La vieille ville de Panama City vaut le detour aussi: Casco Viejo et ses bus surnommes Diablo rojo (diable rouge) portent bien leur nom, des eglises et Cathedrale et enfin la Plaza Francia a l'extremite Sud rendant hommage aux milliers d'ouvriers francais ayant perdus la vie lors de la construction du canal.
Diablo rojo
Cathedrale
Iglesia La Merced
Les velos sont empaquetes, decollage imminent a destination de la Colombie...