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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 15:20

 

Well, in our opinion Brazil is not a cycling destination, at least the part in the South we have biked. There is lots of traffic, aggressive drivers and a not very friendly attitude to people like us, homeless, nomads, moving from place to place. The landscape is nice, with green hills, continuous up and downs, never flat...it seems nice but with so much traffic you cannot enjoy.

Brazil is supposed to be among the top 5 economies in the world. However for us it seems to be the poorest country we have visited in the last 4 years. Ok, we do not measure richness by GDP or % of growth but by the happiness and welcoming of the locals towards foreigners.

 

Here are some examples to summarize life in Brazil based on our experience in the last 6 weeks in this country. Sorry, if it sounds too negative, it is not a general statement for the whole country but it is what we saw on a daily basis during our stay: People do not look at the eyes to greet each other, they do not even say “Bon dia” (if you do so, they look strange at you). It is a country with so many ethnics but still very racist: many times they asked me if I am a Bolivian fearing that I could be a drug dealer. Yes, huge fear to strangers, 2 people by bicycle who do not fit in their mental scheme and automatically they see us as “stranger and dangerous”.

We were denied many times to pitch the tent, giving stupid excuses and trying to get rid of us. It is the first time we felt that if something bad happened the locals were not going to help “the 2 strangers”. We wonder why the people have changed so much from the other countries in South America. Brazil seems like a continent apart, indeed the locals are proud about being Brazilian, most of them have never travelled outside and they probably think there are no other countries outside. This leads to a very racist attitude: if you are not from “the group=Brazil” you are not welcome.

 

We saw continuously signs of a sick society: people driven by money, consuming and consuming, huge poverty on the streets, the biggest gap between poor and rich we have seen since for long time. The welcoming by the locals was artificial; people seemed only to be interested in “how do you finance your travel”, the social values have disappeared. We have no idea where Brazil is heading to, probably it will keep the huge growth rates but for us it is the poorest country in South America in terms of humanity.

 

Fortunately, Brazil is not that bad. Rio is a very beautiful city blessed by its prime location between hills and next to the sea. We also had very good meetings with warmshower members like JP-Evelyn, Iracema-Silvia and Thomas and his family, a friend I did not see for 6 years. It was great to share time with all of you!

Finally the flight was waiting for us and after 11hours we landed in Barcelona where my sister was waiting to give us a huge welcome!!

 

 

RIO DE JANEIRO AND ITS FAMOUS 'PAO DE AÇUCAR'

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RIO DE JANEIRO AND ITS FAMOUS 'PAIN DE SUCRE'

 

Dernier troncon: on quitte les chutes Iguazu à destination de Sao Paulo, quelques 1’100km redoutés! Non pas pour la distance ni pour la difficulté (pourtant le profil du terrain est rempli de challenges permanents – montées-descentes, le plat est quasi inexistant) mais pour le type de route – que dis-je autoroute - et son trafic dense où les chauffeurs de poids lourds tout comme les automobilistes ne donnent aucune considération aux pauvres cyclistes que nous représentons – mais alors ZERO!


On organise notre survie, roulons sur la bande d’arrêt d’urgence, l’exercice se voit sans aucun intérêt, mais a pour avantage de nous garder en vie. Le problème commence lorsque cette dernière disparait pour donner place a une deuxième voire troisième voie lors des montées. On se voit donc obligés de traverser toutes les lignes et poursuivre à contre-trafic sur la bande d’arrêt d’urgence opposée.

 

Le paysage n'est pourtant pas moche, la chaleur est supportable, on dégotte des douches facilement et, à souligner, partout (station essence, restaurant, cafétaria...) là où les chauffeurs de camion font escale. 

 

 

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  Le meilleur spot de camping trouvé pendant ces 13 jours de vélo:

un terrain de foot!

 

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  Autoroutes et camions - passage du tropique du Capricorne

 

Un autre exercice de taille est de se trouver un endroit pour planter la tente!  Après 4 ans à voyager en vélo, on compte sur une main les fois ou l’on nous a refusé le “prêt” de 4m2 de terrain pour y passer la nuit. Que ce soit chez des particuliers, fermes, églises, pompiers…, en principe le voyageur cycliste attire la sympathie,  sauf ici au Brésil! 9x de suite en une soirée on nous refusera un endroit pourtant demandé dans un mini-village où l’espace vert ne manque pas. Visiblement on effraye les Brésiliens pour ne pas être justement Brésiliens. Y aurait-il un brin de racisme? Certainement! Voilà que l’on vous affiche notre pauvre vision de ce pays et ses habitants antipathiques, on ose espérer que cela concerne seulement le Sud – partie la plus développée du pays.

 

Qu’à cela ne tienne, on se débrouille et on survit une fois de plus pour la phase nocturne aussi: si demander autorisation se révèle un échec assuré, on décide de s’octroyer des endroits sans autorisation et pour ce, on plante donc notre tente derrière de petites chapelles abandonnées, terrain de football ou dans des endroits ou le “nomade motorisé” y est convié – c’est à dire – les stations essences gigantesques. Cette solution se révèle un peu bruyante et pas le top du top pour poser une tente sur un parking lorsqu’il pleut. Pour avantage on notera les commodités suivantes: douches chaudes gratuites et WC super propres, eau bouillante a disposition pour le café matinal tout comme de l’eau potable fraîche pour remplir les bidons de vélo, un signal WIFI pour checker les emails, bref, ces lieux deviennent pour nous comme des hôtels.

 

13 jours plus tard, l’épreuve ultime se présente à nous: entrer dans la méga cité de Sao Paulo et ses 20 millions d’habitants, rien que ca! On se souvient du trafic du Caire, Tokyo, Osaka, Pekin, Bogota, Quito, La Paz, Buenos Aires et on se dit que ca devrait passer, une fois de plus…

 

La réalité: les voies semblent se multiplier au fur et à mesure de notre rapprochement de la ville, 2 puis 3 puis 4 et ainsi de suite jusqu’a être bordés de 10 voies et un nombre impressionnant de poids lourds et voitures nous frôlant à toute allure. Le problème le plus redouté étant les entrées et sorties d’autoroutes où évidemment personne ne nous considère et où l’on se voit obligés d’attendre parfois 5 bonnes minutes pour enfin avoir 2 secondes pour traverser la voie entre 2 voitures entrant plein gaz!

 

Un rythme de malade, une odeur nauséabonde nous faisant lever le nez du guidon – tient on traverserait quelques “favelas” (réptuées dangereuses) et après 4 heures et demie, nous voilà enfin dans la ville ou le piéton réapparait et de ce fait pouvons rouler sur les trottoirs.

On s’offre quelques pâtisseries, se félicitons d’être toujours en vie et on se jure de ne pas pousser la chansonnette jusqu’a Rio de Janeiro. Oh non!

 

 

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  Avenida Paulista - Business Centre

 

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  'Pasteles' - rectangles fourrés et frits

 

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  Centro - Cathedrale de Sé

 

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Quartier Bohèmien - Vila Madalena

 

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Pieds a terre, Chotine et Kakarbita ont rempli leur mission Sud-Américaine haut la main, repos pour elles tout comme pour nos jambes. On décide donc de faire un saut a l’immanquable Rio, ses plages, et vues mythiques au côté du Christ en version aller-retour en bus.

 

 

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  Vue depuis ses épaules

 

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  Plage mythique de Copacabana

 

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et celle d'Ipanema 

 

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  Centro


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  Arcos de Lapa

 

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  Favela

 

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Merci a Iracema & Silvia - bel accueil sur les hauts de Rio! 

 

De retour sur Sao Paulo, l’exercice paquetage de vélo et se rendre à l’aéroport avec nos passés 100kg de bagages s’opère (un énorme merci a Denise!!), le check-in est a la hauteur de la réputation de la compagnie aérienne - pour ne pas la citer, Singapore Airline - le décollage est doux tout comme l’atterrissage, accueillis que nous sommes par Edurne, la soeur de Joseba: Barcelona nous voilà, que c’est bon et facile de se retrouver en terrain connu…

 

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Merci a Thomas - ami d'études de Joseba - Denise & Eric pour l'excellent accueil sur Sao Paulo.   

 

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 02:46

Long time we were waiting for this moment! The Iguaçu Falls were in our agenda since the beginning of our trip in the Americas. A short ride from Encarnación to Ciudad del Este through the rural and hilly Paraguay which surprises us in a very good way brings us finally to the Falls. In Foz (Brazil) we are hosted by the Cyclist club and its friendly members Luciano and Fabio. There we also meet Sarah and Geoff, a cycling couple from UK we met in September in La Paz. It is nice to see them again before they finally embark in Santos on a boat back to Europe. Thanks to the club for such facilities and a wonderful stay in Foz!

 

The next morning we finally make our visit to the falls which surprisingly at this time of the year have 4 times the average water level; indeed the monsoon rains in the tropics have been specially strong this year! 

 

The spectacle is difficult to describe: there are more than 200 falls throwing water everywhere. The nature is wild with so much water and the rainbows give the falls a special touch. The view from the Brazilian side is panoramic and you can have the best view from all the range along the more than 3km till the “Devil´s Throat” while in the Argentinean side you are “inside” the falls. As they say: Argentina has the falls and Brazil the balcony to wonder them! 

 

We get invited by Macuco Safari to have another perspective of the falls: from the bottom and bathing right under the big water mass! The boat ride along the river brings us straight to the falls, the spectacle is even more impressive from here as the water sounds like a thunder. The boat approaches one of the falls and suddenly there is water everywhere, we all get wet! Thanks Macuco Safari and Cleverson for such a nice trip! During the visit we also get interviewed by the local TV, a nice team that is very interested in our travel and makes a nice reportage about us (to see the video click here). 

 

After some days resting we finally start cycling again our way towards Sao Paulo.

 

 

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Relier l’Uruguay aux fameuses chutes d’Iguazu au Bresil, voila notre defi: non pas en tant qu’effort mais en terme de trafic routier. On opte finalement pour une combinaison de 3 jours express via 3 pays: tout d’abord le Bresil, ouf, le tout est encore supportable via la ville d’Uruguaiana – Sao Borja, pourtant on a hate de se replonger une 7eme et utlime fois dans la Mecque des empanadas, je nomme l’Argentine et sa province de Missiones celebre pour la production de la mega fameuse Yerba de Mate dont tous les Argentins tueraient un elephant pour en siroter quelques gorgees. 3 jours supplementaires ici aussi, car remonter la province directement par la Ruta 12 ou 14 serait du pur suicide, tout le transit des poids lourds argentins reliant le Bresil passe par la. Une autre option s’offre donc a nous, faire un crochet par le Paraguay, notre dernier transit avant de rentrer definitivement au Bresil.

 

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Misiones - Argentina

 

Paraguay - 2eme pays affichant le plus grand taux de pauvrete d’Amerique du Sud apres la Bolivie. On traverse la frontiere Argentine/Paraguay en enjambant le Rio Parana quittant  donc la ville de Posadas et reliant celle d’Encarnacion. De la, ligne droite plein Nord, des collines ondulantes, des plantations de soja et des stations essences semblant se multiplier au fil de notre remontee. Des allures d’Afrique aussi, la terre est rougeatre, on fait halte aux stands de fruits vendus le long de la route, le contact humain est chaleureux, on nous sourit, on les surprend – faut dire que c’est pas le tourisme qui denature l’ambiance par ici, comme ca fait du bien! On y reviendra, c’est promis, ce pays en vaut le detour ne serait-ce que pour ses locaux!

 

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Ciudad del Este et sa zone franche constitue un chaos indescriptible, nous voila aux abords d’une triple frontiere: on quitte le Paraguay, nous revenons au Bresil et l’on aurait la possibilite de refaire une incursion en Argentine pour quelques kilometres supplementaires, vous me suivez?


Retraversee du meme Rio  chevauché 3 jours auparavant – le Parana – separant cette fois-ci le Paraguay et Bresil. Nous voici a Foz do Iguaçu, on se remet dans l’ambiance portuguaise deboussolante et partons a la recherche de l’association de cyclisme de la ville avec a sa presidence, Luciano et Fabio qui nous accueillent des plus dignement pour la duree de notre sejour par ici.


Petit paradis de cyclistes-voyageurs, on y retrouve par surprise Sarah et Geoff, un couple anglais croise en septembre a La Paz – Bolivie. Une pause photo histoire de commemorer ce moment, dernier paquetage pour eux qui s’enfilent sur une croisiere Transatlantique afin de renter au pays apres 1 annee et 3 mois de voyage a 2 roues.

 

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Les chutes! Enfin, on a fait le compte a rebours moult fois, spectacle inevitable, on y echappe pas. L’enigme etant de choisir le cote Argentin ou Bresilien pour les visiter. On opte pour le Bresil qui parait-il est le balcon du spectacle. Les pronostics sont excellents, le niveau d’eau est 4 fois superieur a ce qu’il est cense etre, resultat des precipitations excessives des dernieres semaines.

 

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Avant                       Pendant                    Apres

 

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Coati

 

On s’y rend a velo, le cirque touristique peut commencer. On n’est pas seuls evidemment. Point de vue apres point de vue, le spectacle est prenant, mouillant et est a son paroxisme lors de la viree sur le fleuve Iguaçu manoeuvré avec aisance et virtuosite par Macuco Safari, l’entreprise offrant des frissons garantis au club des mauvais nageurs dont je fais partie.

Un tout grand merci a Macuco et Cleverson qui nous offre gracieusement cette experience couronnee par un interview de la TV Bresilienne s’interessant a notre periple. Le cameraman transpire autant que nous sur nos becanes traversant la jungle amazoniene, la journaliste y va gaiement de son portugais chantant, le technicien deballe son papier d’alu geant histoire de nous refleter toute la luminosite du lieu en pleine face, quant a moi j’arbore un T-shirt aux couleurs de l’entreprise ou du pays c’est selon tout en essayant de capter les questions dans cette langue toute nouvelle. Autant dire que l’exercice est plus ereintant que de pedaler tranquillou 100km/jour, ca nous sort de notre routine.

 

 

interview-TV-Foz.jpgcliquer sur l'image pour voir le reportage de la TV Bresilienne!

 

Retour nocture au cocon – soit “40 km by nigth” jamais plaisant en velo sans eclairage, une croque bien sympathique organisee par notre club prefere et arrose comme il se doit, on s’endort une derniere fois dans un vrai lit avant de remonter en selle et mettre le cap sur Sao Paulo-la mega cite de 20 millions d’habitants situee a quelque 1’000km et des poussieres d’ici. Plus qu’a degotter un cheminement  qui ne ressemble pas trop a une autoroute, ca par contre c’est pas gagne d’avance...

 

 collage TV

 

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 14:05

We enter Uruguay with high expectations, very little is known about this tiny land. They produce cheese, soya , there is cattle everywhere, they have the poorest president in the world: "el viejo Mujica"... After 2 weeks cycling there we can say it has been our favourite country in South America in terms of people. Why? It is a society very well educated, polite, humble and simple that lives in a simple way out of the consumption patterns. It also helps that Uruguay is not very much visited by tourists and therefore the curiosity of the locals is huge when they see some foreigners on a bicycle.

 

It is not a rich country but people seem very happy, they do not pretend to follow any trend or to live above their limits, they just live a simple life: very relaxed, drinking mate with the thermos under the arm and of course they have time to talk! Any stop we make to buy or to rest we are easily engaged in a conversation with these gentle people.

 

During our time in Uruguay we feel somehow like in Africa where there is a high respect to the adults, the family, there is also time to talk and everything is simple. To find a place to sleep it is easy to ask in any “estancia” along the way: the answer is always "yes, of course!" and most of the time we are invited to drink mate and to have food with them. Really friendly and interesting the Uruguayans!

 

In terms of cycling there is no highlight, just rolling grasslands. However it is nice to explore the rural areas in the North West (Salto, Artigas): the poorest part of the country quite far from touristy ghettos on the coast like shiny Punta del Este. In Uruguay´s north, once upon a time the stronghold of the Tupamaros (rebels against the dictator Bordaberry) the roads are still “piedra” (ripio) with a nice red colour and people live in basic conditions.  We enjoy a lot cycling there and slowly we make our way to Bella Union, the border to the next country...

 

In excellent company with 'Pepe' in his "chacra" and fresh milk

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  En compagnie de 'Pepe' que l'on peut encore interesser avec notre rechaud a essence

 

Uruguay, petit pays coince entre ses 2 enormes voisins: l'Argentine et le Bresil. On y roulera 1'100 km entrant par le Sud-Ouest a Palmira et longeant la cote reliant la capitale Montevideo. Au lieu de continuer sur la cote devenant de plus en plus touristique via Punta del Este et tous les "resorts" accueillant les habitants de Buenos Aires a la recherche de bronzette, on decide de s'enfiler dans l'interieur du pays direction Nord jusqu'a Tacuarembo puis en diagonale Nord-Ouest jusqu'a la frontiere de Bella Union...

 

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  Traversee en peniche en bois a travers les canaux du Delta Parana et Rio Uruguay. Petite croisiere bon enfant de 4 heures nous menant de Tigre - la banlieue du Buenos Aires jusqu'a Palmira en Uruguay. 

Kakarbita & Chotine, en premiere loge

 

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Le debarquement se passe en douceur, ici tout est calme, l'affolement n'existe pas. Les douaniers nous aident a porter nos 12 sacoches (du jamais vu) et la fouille aux produits frais se passe en une seule question. Pas de rayons X et encore moins de comportement de sherif, voila qui nous plait!

En selle! Palmira - Colonia del Sacramento, le terrain est ondule - rien de mechant pour autant mais le plat n'existe pas vraiment. Des palmiers nous annoncent la cote et au fur et a mesure que l'on se rapproche de Montevideo la capitale, le trafic se densifie.

 

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collage Colonia

  Colonia del Sacramento - petite bourgade colonisee par les Portuguais.

Belle ambiance et rues pavees

 

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  Montevideo, sa cote, son port et quelques edifices au style 'Burj al Arab' nous faisant presque penser a Dubai 

 

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On s'offre une pause ici, heberges par Carlos - fervant militant des pistes cyclables en ville. On se plait dans le quartier de 'Pocitos', on se familiarise avec ce nouveau pays, nouvelle monnaie, nouveaux prix... un peu exorbitants, ou du moins le pays le plus couteux d'Amerique du Sud!

 

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  Plaza Independencia

 

On reprend la route et s'enfilons dans les terres. Le pays est surnomme "petite Suisse". Je cherche la ressemblance: pas de chocolat, ni de montres, ni de Cervin, ni de banques! Alors? Des vaches partout, du fromage, un pays sûr et de l'herbe bien verte. Vite fait les cliches d'un pays.

Notre rythme et style de vie est simple ici. On roule, on bavarde avec les locaux encore surpris de voir des etrangers sur un velo, on se fait inviter pour boire un 'mate' et on plante la tente dans la cour d'une ferme en soiree. Rien de complique, pas de TV a ecran plat, mais une vache qui se fait traire le matin. Le pays est loin du monde de consommation que l'on a pu voir au Chili et ca fait du bien.

 

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  Ruta 31 reliant Tacuarembo a Biassini, zero trafic!

 

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  Araignee plus impressionnante que mechante

 

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  Fin de journee

 

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  Ñandus - cousines des autruches, version sauvage

 

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  Un coin d'herbe ou un avant-toit en cas de tempete annoncee.

L'accueil recue dans les 'estancias' est toujours chaleureux!

 

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  Rencontre surprenante lors de notre pause lunch.

Une estancia tenue par des Syriens exportant des vaches en Turquie.

Quel melange, le sumum de l'hospitalite: Syrie et Uruguay!

 

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  Gestes de generosite: fromage 'dambo' et pain frit 'torta Uruguaya'

 

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  La route disparait apres les orages

 

2 (14)... et mon pneu arriere accuse la fatigue de ses 19'000 km.

Pourtant, toujours que 4 crevaisons.

 

Bella Union, derniere nuit devant la frontiere, on plante la tente dans la cour du commissariat. Demain, on quittera le monde hispanophone, l'enorme Bresil nous ouvre les bras...

 

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 06:00

We finally reach Buenos Aires coming straight from Tierra del Fuego. What a contrast! Within 50 hours we change the cold from Ushuaia for the sun in BA. The capital has lots to do and visit. For us it is one of hte most interesting cities in South America. Hosted by Matias, another fellow cyclist, we enjoy a full week in town.


The BOCA quarter attracts tourists for the famous football club and "Caminito", a nice pedestrian street with colourful houses and artists. Puerto Madero is a new restored area of the city where the high buildings are situated. And of course Plaza de Mayo with the Presidential house (la Casa Rosada), the Cathedral and the Cabildo, the Recoleta quarter with its famous cementery are all a must see. And obviously a tango show!


Very comfortable city with lots of history, BA was the arrival for lots of inmigrants who wanted to start a new life in the Americas. The Spanish, Italian and Eastern European influence is obvious in every corner.

After a good rest and a week of excellent food and wine testing with friends we continue our tip to Tigre where we take a boat to cross the Parana Delta into Uruguay...

 

BARRIO 'LA BOCA'

1La-Boca--2-.jpg

QUARTIER DE 'LA BOCA'

 

Escale bienvenue apres plus de 50 heures d'autocar dans la capitale du tango et ses dizaines de millions d'habitants dont un special pour nous: Matias - voyageur cycliste aussi - qui nous heberge et nous fait visiter la ville dans les moindres details, en velo s'entend.

 

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En contre-fond, l'Obelisque tronant sur la Place de la Republique

 

Tous les recoins y passent: le quartier populaire construit par les immigrants Italiens de La Boca ou le fameux 'Caminito' offre les facades colorees et artistiques aux badauds et heberge le fameux stade de l'une des 2 equipes stars du pays portant le meme nom.

S'ensuit el Centro avec les fameux batiments historiques: le palais presidentiel nomme "Casa Rosa" ou Cristina la Presidente en titre oeuvre, la Cathedrale Metropolitana ressemblant plus a un musee vue de l'exterieur et abritant la depouille du liberateur du pays: General San Martin. Iglesia San Ignacio, Palacio del Congresso ou encore el Museo del Cabildo, les visites se succedent.

San Telmo, ses rues pavees et foires artisanales - La Recoleta et son cimetiere hebergeant les defunts celebres - Palermo et ses jardins... et finalement, a l'ombre d'un arbre aussi gigantesque que son age se projette le spectacle attendu: une danse du fameux tango!

 

 

 

Mise a part jouer aux touristes, on prend un plaisir fou a etre juste un habitant du quartier comme les autres: se lever et aller acheter les' facturas' (patisseries locales),  tchacher 10 bonnes minutes avec la boulangere comme si on se connaissait depuis toujours, faire une lessive avec une machine a laver svp!, boire un second cafe, repondre a une masse d'emails en retard, prendre un troisieme cafe, cuisiner dans une vraie cuisine amenagee, filer au supermarche situe a 2 pates de maison, aller faire un brin de shopping juste pour le plaisir sans avoir besoin de rien et se glisser un DVD ou partager queqlues bouteilles de vin en compagnie de Matias et ses amis en fin de soiree.

 

Lundi 25 fevrier 5h00 du matin, on reprend le rythme voyage: paquetage des biclous, traversee nocturne de la ville en velo jusqu'a la station de Tram de  'Retiro', embarquement houleux pour se rendre en mode express a 'Tigre' situe dans une des banlieues de la Capitale, proceder a l'immigration histoire de sortir du pays et embarquer sur une peniche en bois afin de traverser le "Delta de Parana" en vue de notre prochain pays, l'Uruguay...

 

 

 

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 12:25

 

Once in Ushuaia, we look back to all our cycling in Latin America and it looks great: 18,000kms, 13 months and 14 countries. It has been a nice continent with amazing landscapes, especially along the Andes.


Since we departed Houston In January 2012 we entered deeply into Latin America, a balanced combination between the European influence and the native cultures. In Central America it was the Mayas and the ruins what made a wondeful ride under the heat. Further south the Incas, Aymaras... all of them remain untouched and still mantain their culture.


The Andes will be forever in our memory, one of the most beautiful mountain chains in the world. We rode along tha Andes from Colombia all the way down to Tierra del Fuego. We always preferred to ride along the "Cordillera" rather than going down to the coast. People on altitude are more friendly and of course everything is more simple and rural than in the big cities. Especial memories from the tough Cordillera in Peru where we were climbing 2,000m on average almost every day.


The Andes are different to other mountains in the world. They are more green and less sharp in Colombia and Ecuador, then big and steep climbs in Peru till you reach the Bolivian altiplano. The altiplano.... what a surreal place! No live is possible up there, it is hard to find drinkable water (most of the streams contain metals), it seems only the guanacos, lamas and vicuñas can resist at these conditions. Fantastic landscapes never seen before, taken out from another planet.

And of course the passes to cross the Andes in the Puna (Argentina-Chile), probably the best in terms of biking: Paso San Francisco, Aguas Negras, Sico... remoteness where you are alone together with the nature, just you and the mountains!


Then it was Patagonia. The further south we were cycling the wind was stronger and the elements getting tougher. The Carretera Austral deserves all its fame and reputation, nice but hard riding. There we felt in peace and freedom in touch with nature, all places seemed to be created for wild camping, pure water running everywhere... a land for adventure!

Once in Ushuaia we decided to ride back north South America. First by transport to Buenos Aires where we started to cycle again: Uruguay- Misiones- Paraguay- Iguazu Falls- Brazil...

 

 

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13 lunes ont passe depuis nos premiers coups de pedales sur le continent Americain...

 

19 janvier 2012: on s'elancait depuis Houston/Texas - USA, tout juste debarques du Boeing en provenance de Cape Town avec une escale deboussolante a Dubai. 13 pays plus tard, quelques bonnes transpirees suffocantes en Amerique Centrale, une Cordillere des Andes longee et traversee a moultes reprises – etendues planes mais non moins en constante altitude des ‘Salares’ qui paraissent hors du temps – Altiplano aux paysages desertiques et aux degrades de couleurs nous faisant ecarquiller les yeux – fameuse Patagonia et ses vents extremes, nous avons rejoint le point le plus Austral de la planete: la Terre de Feu et sa ville mythique USHUAIA.

 

18,000 kilometres - de nombreux detours, en fil rouge la renommee Cordillere des Andes. Pour le “dur-dur” on se rememore les “moscos” ou “zancudos” de la Colombie et Perou qui nous ont devores la peau jusqu’a ne plus avoir un centimetre carre intact, des cols culminants a plus de 4’000 metres aussi nombreux que le nombre de tartines avalees durant ce periple, les ennuis mecaniques avec notamment 2 jantes cassees – 1 axe de pedalier – 1 jeu de direction et bien d’autres bricoles. Pas trop d’ailleurs, juste de quoi continuer a toucher du bois.

 

Et les moments superbes qui evidemment l’emportent haut la main: les hautes montagnes de la splendide Cordillere Blanche traversee a 3 reprises – Perou, les traversees des Salares de Coipasa et fameux Uyuni en navigant a vue – Bolivie, le zigzag Chili-Argentine nous faisant grimper a chaque fois a quasi 5’000 metres pour une bonne semaine en totale autonomie, la mythique “Carretera Austral” ou boire de l’eau directement des rivieres est encore possible et enfin la Patagonie en compagnie des “Guanacos” lorsque le vent nous souffle dans le dos… .

 

Le grand Sud a ete atteint au lieu sacre d’Ushuaia le 7 fevrier 2013 ou l’on s’est octroye une pause meritee. Aller plus au Sud par voie terrestre etant impossible, nous voila a nouveau en route, seul le cap a change, on file dorenavant plein Nord!

 

N’etant pas fans des efforts demesures avec un plaisir ZERO en retour pour plus de 2 mois, nous avons finalement pris la decision de faire le troncon de 3’000 km menant a Buenos Aires par la “Ruta 3” balayee par les vents lateraux et completement desertique dans une combinaison de camionnette (Merci a Agnes et Mariano) completee par 50 heures d’autocar.

 

On remontera en selle depuis la capitale du Tango, filerons sur l’Uruguay ou l’on se rejouit de siroter le “mate” en compagnie des locaux a la reputation chaleureuse, retraverserons brievement sur la petite enclave Argentine de “Misiones”, Paraguay, ferons un saut aux inevitables Iguazu Falls et longerons le Sud Bresil…

 

A bientot pour de nouvelles aventures!

 


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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 20:52

February 7th, our arrival date in Ushuaia and the end of our trip cycling south the Americas. We finally cross the Strait of Magellan from Punta Arenas to Porvenir and start our cycling through “Tierra del Fuego”, an island that belongs both to Chile and Argentina. On the southern tip there is a town called Ushuaia, a magnet that attracts long distance travellers, the end of the Americas, further south there is only the Antarctica.


During our days in Tierra del Fuego there is an alert of strong winds of over 100km/hr. Fortunately this time it is a back wind that makes us literally fly on a dirt road, even in the uphill we manage to reach 25km/hr without pedalling. The road goes along the shore of “Bahía Inútil”, nice ride on the “estepa” with no vegetation in the horizon. The island is empty; the conditions to live here are hard: strong winds all over the year and cold winters, just a few “estancias” survive to these brutal conditions.

 

After Tolhuin the landscape changes drastically, the Andes show up again with a height of 1,500mts, beautiful peaks with snow, lakes and a gentle climb to Paso Garibaldi with spectacular views to Lago Fagnano and Lago Escondido. We enjoy the last wild camping in the forest next to a crystal water river. The temperature is less than 7ºC and it snows during the night at 600mts. We finally cycle the last kms through a valley and after a curve we suddenly find the Beagle Channel with the port and city of Ushuaia in the distance. Some rays of sun welcome us to enter the southernmost city in the world, a beautiful location surrounded by mountains facing the sunset and the gateway to Antarctica.

 

7th February, arrival to the end of the world, the end of an amazing trip South the Americas (18,000kms in 13 moons). Thanks to the good people we met on the way we are here!  Many thanks also to the people who have supported us even in the distance with an email, a call, a message... Now it is time to plan our next stretch, stay tuned to know where we go!

 

 

7th of February  2013- 59,597 kilometers

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  7 fevrier 2013 - 59'597 kilometres


Dernier troncon, le compte a rebours est lance!

On demarre dans le vent de Punta Arenas, la ville la plus australe du continent Sud Americain – une traversee du fameux Detroit de Magellan en ferrry en quelques 2h30 bien agitees et debarquons sur l’ile de Terre de Feu divisee entre l’Argentine et le Chili. A sa pointe meridionale, se trouve la fameuse ville de Ushuaia, le point de chute inevitable agissant comme un aimant sur tous les voyageurs ou presque traversant les Ameriques.

 

Le vent nous est promis, apres tout la Terre de Feu est toujours consideree comme faisant partie de la Patagonie, de ce cote-la, on ne s’attend a aucune accalmie. On debarque a Porvenir sur le coup des 12h30, le vent est bien la, violent et la direction est confirmee aussitot pied pose sur la terre ferme. Ca souffle plein Est a belle allure et par rafales atteignant 110km/h!

 

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  Detroit de Magellan et Punta Arenas au loin.

Passage maritime decouvert par l'explorateur et navigateur Portuguais Fernand Magellan

permettant une connection naturelle de 611km entre les 2 oceans:

Atlantique et Pacifique

 

Une piste plus ou moins en bon etat nous emmene tout d’abord sur 20km dans une direction Sud-Est - mauvais pour nous - on est litteralement balaye sur le cote gauche, on derape sur le gravier, sortons de la piste, descendons du velo histoire de reprendre le controle, se remettons du bon cote de la piste, remontons en selle, tenons bon pour 50 metres jusqu’a la prochaine rafale et se faisons deporter a nouveau sur le bas cote. L’exercice dure 2 bonnes heures jusqu’a ce que l'on atteigne l’ocean et que la piste se decide a tourner a 90 degres Est.

Bingo, vent hallucinant de plein dos! On se fait emmener par Eole, on ne tourne plus les pedales mais la preoccupation principale est dorenavant de garder le controle de la becane devenue sauvage dans de telles conditions. On fait des pointes a 45km/h au plat, 25km/h a la montee, le tout sans pedaler! On survole les prochains 90km, du rarement vu. On jubile de cette revanche, ayant tant souffert dans les etapes precedantes, luttant contre ce dernier.

 

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De quel cote vient le vent?!

 

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  Guanaco, sous-espece du lama a la tete caracteristique noirâtre

On l'avait apercu timidement au Perou, ici en Terre de feu

c'est par vingtaine que nous les admirons.

Contrairement au lama, le Guanaco n'a jamais ete domestique

 

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  Dernier passage de frontiere, nous revoila en Argentine

toujours sur cette Terre de feu.

Le temps est au gris, encore sec et vent toujours de dos!

 

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  Le compte a rebours peut commencer!!

 

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  Lago Escondido et un dernier sursaut de la Cordillere des Andes

avec un petit col a franchir: Paso Garibaldi - alt. 400 metres

 

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  Derniere etape, un dernier camping spot,

le vent ne nous laissera pas rejoindre Ushuaia aujourd'hui,

de face pour les derniers 110 kilometres.

Qu'a cela ne tienne, on degotte un joli spot abrite en bord de riviere.

Les endroits magiques ou nous avons pose notre tente ces derniers 13 mois defilent dans nos tetes...

 

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  Derniers 30 kilometres, les cimes ont ete blanchies durant la nuit,

7 degres a l'instant

 

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  Au detour d'une courbe, le canal Beagle et la ville d'Ushuaia se revele,

on decouvre cette fin de continent, cette "fin du monde"...

 

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  ... mais aussi le point de depart pour l'Antartique!

Un reel buisness est en place,

pas moins de 7-10 bateaux accostent journalierement,

laissant devaler des milliers de touristes pour une journee a terre a Ushuaia.

 

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Ushuaia - lattitude 54º 49' SUD, la ville Australe par excellence!

18'000 kilometres sur continent Americain

et pas moins de magnifiques rencontres.

13 lunes (depart a Houston-Texas - USA, janvier 2012),

pour fil rouge la Cordillere des Andes.

S'il est impossible d'aller plus au Sud dorenavant,

pourquoi ne pas remonter au Nord...



 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 17:32

Los Glaciares National Park in Argentina has offered us stunning views over glaciers, lakes and peaks. It could not have been better with sunshine and clear days to admire the sharp peaks of these mountains, trek in the valleys and even on the Perito Moreno glacier. We follow the steps of DeAgostini, one of the first explorers in the area, for the next weeks…

 

The location of El Chaltén is excellent, we do several treks to see Cerro Torre and Fitz Roy, both world famous among rock climbers. The trek to Laguna Los Tres is specially nice, also the one to Loma del PliegueTumbado offers great panoramic views. All the region is full of lakes and glaciers that depend directly on the Campo de Hielo Sur, a huge ice mass which is the third biggest in the world after Antarctica and Greenland. Definitely a land for explorers and adventurers.

 

We continue our way to Calafate with the obvious attraction of Perito Moreno glacier. There we meet Mercedes and Jose from Hielo&Aventura who kindly invite us to visit the glacier. Thanks to them we have a fabulous experience to see and walk on the famous Perito Moreno. Even for Corinne who is used to see glaciers in Switzerland is surprised by the beautiful blue color of the ice, the sudden ice breaks and its dimension. We spend long time on the balconies mute just listening to this natural wonder. Additionally we do a trek on the glacier itself. After the boat ride to cross the lake we put the crampons and suddenly we enter a world of ice forms, colors and silence. It is a great experience to spend almost 2 hours discovering the secrets, caves, holes and alleys through the Perito Moreno. Thanks to Hielo&Aventura for this wonderful trip!

 

In terms of biking we enter the “estepa” with the Andes chain far in the distance. The wind is key to determine how many kilometers we are able to cover. It is always very strong blowing from the west, sometimes we fly, but sometimes we also cycle at 6-8km/hr. The landscape from the Patagonian estepa is monotone but not boring at all with a perfect line in the horizon where land and sky merge together. On the way we can see guanacos and ñandus always surprised to see 2 cyclists in this remote latitude. We slowly reach the end of continental America, a inhospitable area with cold temperatures even in summer. It starts to feel the end of the world, we bike along the Magellan Strait and are ready to cross by boat from Punta Arenas into Tierra del Fuego, the island where Ushuaia is located.


PERITO MORENO 

titre

  PERITO MORENO

 

'Parque National Los Glaciares' en 2 temps: Nord (Fitz Roy, Cerro Torre et Cie) et Sud (le fameux glacier se jetant dans le lac - El Perito Moreno).

El Chalten tout d'abord - petit bled ou la norme est un randonneur et son sac a dos - filant le remplir d'un pic nic et s'en allant gambader au pied du Fitz Roy ou Cerro Torre, les 2 stars du coin. L'ambiance y est touristique mais bon enfant, le ciel est azur, le temps exceptionnel pour la Patagonie, le vent a disparu, chose rare. On suit le mouvement, on trottine sur les sentiers du Parc National Los Glaciares Norte pour quelques jours, le temps de se creer quelques ampoules aux pieds et courbatures. Musculature du velo ou de la marche, rien a voir decidement!

 

 

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  Cerro Torre (gauche) et Fitz Roy (droite)

 

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  Cerro Torre (3'128m) et sa mini-tache de neige sommitale habituelle

due au vent lui deposant continuellement quelques flocons

 

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  Fitz Roy (3'352m) aussi appele Cerro Chalten (signifiant montagne fumante dans la langue indigene,

due a son nuage quasi permanent).

Premiere ascension francaise realisee en 1952

 

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  ... temps de se remettre en selle, 2 jours de transit en velo pour acceder a la partie Sud du meme Parc National Los Glaciares. Les derniers 32 km pour arriver a El Calafate - la cite porte d'entree menant au Glacier, nous donnent un serieux fil a retorde: 4 heures de pedalage pour parcourir cette malheureuse distance quasi plate,

vive le vent violent de face!


 

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 "El Perito Moreno" dans toute sa grandeur!

5km de front, 170 metres de hauteur (dont 100 metres immerges)

et 30km de long.

Le glacier est l'un des trois seuls de Patagonie qui n'est pas en régression.

Il avance d'environ deux mètres par jour  soit environ 700 mètres par an et

  a certains endroits son épaisseur atteint 700 mètres!

 

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  On parcourt les passerelles de long en large, les vues panoramiques sont splendides, les couleurs bleuatres spectaculaires. Le fracas des blocs de glace se detachant de la masse principale est incessant.

Beau spectacle de Dame Nature!

 

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  Second episode: on quitte les passerelles et prenons le depart pour le "mini-trek" sur le glacier avec acces en bateau.

Privilegies, nous sommes les invites de l'agence "Hielo y Aventura"

organisant l'escapade!

Joseba pietine a l'idee de gambader crampons aux pieds pour la premiere fois.

Tout d'abord, l'acces en bateau! Joli coup d'oeil, on approche des glaces...

 

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  ... et debarquons sur la berge, le cirque peut commencer.

Pas moins de 500 badauds font leur bapteme de glace journalierement!

 

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  Crampons aux pieds, fais maison svp!

 

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  Joseba se lache!

 

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  ... et reclame photo sur photo!

 

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  Pour ma part, je me mets en queue de peloton, l'exercice de "pinguinerie" ne me passionnant pas specialement. L'authenticite des Alpes me manque, neanmoins le glacier en tant que tel reste particulier,

bien different de ses compatriotes helvetiques.


 

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Notre bain touristique prend fin, on se remet en selle, prets a affronter les grands vents. La regle se confirme: direction Ouest - vent de face , direction Est - vent de dos, direction Sud ou Nord - surprise, bonne ou mauvaise.

 

Tapi Aike, on avance bien, les kilometres suivants menant a Puerto Natales seront galere et les 2 jours finaux reliant Punta Arenas quasi un jeu d'enfants.

 

Nous voila dans cette ville representant l'agglomeration la plus au Sud du continent Sud Americain, les alertes de vents sont donnees pour les prochains jours, les cordes s'installent en ville afin d'offrir une main courante aux passants lors de grandes rafales. Fin prets pour donner l'assaut final nous menant en Terre de Feu, Ushuaia semble maintenant a portee de roues...

 

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 00:24

After resting in Coyhaique and letting another cold front pass by we biked the second part of the “carretera austral”. It could not have been a better time, we are lucky and it does not rain any single day of the 7 that takes us to reach Villa O´Higgins, instead blue skies, high temperatures, perfect for wild camping and bathing in the rivers and lakes.


The second part of the “carretera” is even more beautiful and less touched by tourists than the Northern part. The natural beauty is enhanced by remote valleys, glaciers all over, snow on the mountains and colourful lakes. Cerro Castillo gives us a nice view on sharp mountains that look like a real fortress. The “Lago General” welcomes us with a beautiful blue colour, no clouds in the sky and the big horizon as background. It is a delight to cycle through the ”carretera” (no rain and wind) if it would not be so up and down and the climbs not so steep! Nevertheless we enjoy having total freedom and wild camping next to rivers that provide us a refreshing bath and water for cooking.

 

Finally we do the last stretch Yungay to O´Higgins, a path that was just opened in 1999. The feeling of remoteness is stronger, only very few “pobladores” decided in the past to come to this latitude so far south. O´Higgins is a nice village where we take the boat to Candelario Mancilla. There the real adventure starts with a tough climb for 5kms and a 7km horse path full of obstacles with roots, fallen trees and river crossings. This night we camp at the northern shore of “Lago del desierto”, a top camping spot with the Fitz Roy looking at us. Once in Chaltén we enjoy the mountaineers´ ambience of this little village and of course we do some hiking with extremely clear weather and lots of sunshine. As sharp needles, a range of peaks like Poincenot, Cerro Torre, Fitz Roy raise their esthetical figures into the sky waiting for climbers all over the world to let them reach their summits.


    Lago General Carrera

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  Lago General Carrera

 

Deuxieme "round", on s'elance pour la partie Sud de cette "Carretera Austral". On s'attend a pedaler 6 jours afin de rejoindre le village de Villa O'higgins marquant la fin de cette route - en cul de sac. Depuis ce point, 2 passages se presentent: Via le Paso Mayer (sportif et qui represente la variante hors saison quand les bateaux circulent seulement 2x/mois) ou par une traversee du lac par bateau - une montee abrupte sur revetement extremement douteux suivi d'un Gymkana hors pair afin de replonger en territoire Argentin. Option 2!  Ce n'est pas fini, il s'agit de remonter a bord d'un second bateau afin de traverser le lago del Desierto et pedaler enfin sous les flancs du magestueux Fitz Roy et rejoindre l'asphalte au lieu-dit El Chalten.

 

En passant, des rivieres impressionnantes, cascades a perte de vue, glacier en bout de nez juste la et sans oublier les lacs aux eaux turquoises! Voila la Patagonie dans toute sa splendeur et par grand ciel bleu, ca en jette! Le revers de la medaille: une piste en dents de scie enchainant des montees extremement raides et des descentes identiques a longueur de journee. A ca on rajoutera des milliers de taons bourdonnant dans nos oreilles du lever au coucher du soleil et qui semblent se multiplier a force de notre descente au Sud...

Villa Cerro Castillo - Rio Murta - Cochrane - Lago Vargas - Yungay - Rio Bravo et enfin Villa O'higgins, on ne compte plus les dizaines de cyclo-touristes aux sacoches flambant neuves croises en route... et oui, on n'est pas seuls a profiter de la natrue Patagonienne!

 

 

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  Rio Murta - plein d'eau et camping spot

 

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  Lago General Carrera, second plus grand lac d'Amerique du Sud apres le Titicaca

 

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  Montagnes et glaciers - Campo Hielo Sur en point de mire

 

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Lago Carrera General cedant place au Lago Bertran

 

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  Journee interminable, les pentes se verticaliseraient presque, les automobilistes ont la consigne de passer la premiere vitesse. Pour notre part, c'est synonyme de poussage!

 

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  Recompense!

 

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  Camping spot finalement degotte, la ruse est de mise, les fameuses barrieres ne discontinuant jamais!

 

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  Premier ferry attrape de justesse sur le coup de midi. Ayant campe 49km en amont,  le lever matinal de 5h00 du matin y est pour quelque chose. La route s'arrete, elle reprendra apres 40 minutes de navigation sur les flots.

Traversee Yungay - Rio Bravo

 

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  Dernier troncon avant O'higgins, le temps est au gris, les taons se calment

 

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On campe au "port" - le second ferry pour la traversee du lac O'higgins etant programme de bonne heure.

Fin de la Carretera Austral apres 1'247km parcourus.  

 

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Traversee en tout confort, le vent est nul tout comme les vagues

 

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  Le compte est bon! 7 compagnons a 2 roues nous accompagnent: 3 Francais, 2 Americains, 1 Chilien, 1 Italien!

 

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  Retour sur la terre ferme apres 3 heures de bateau, c'est parti pour le passage en terre Argentine!

 

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  Comme a l'accoutumee, personne ne fait d'effort pour entretenir (dans le cas present je dirais meme construire) une piste ou route pour relier 2 pays. Le timbre de sortie du Chili est applique dans nos passeports, fins prets pour notre premiere zone de poussage: 5 km et quelques 400 metres de denivellation positive.

 

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  S'ensuit une zone tampon ou l'on arriverait presque a tenir en selle - 10 kilometres supplementaires afin de rejoindre la limite Chili/Argentine. Les 2 drapeaux respectifs virevoltent dans les airs, la mauvaise piste s'arrete brusquement, le sentier sinueux et redoute prend ses droits... reste a parcourir 6 kilometres de pur poussage et meme  portage afin de rejoindre cette fois-ci l'immigration Argentinienne.

 

 

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  Au passage, une vue splendide sur le lago del Desierto et fabuleux Fitz Roy

 

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  Mission accomplie! Une journee folklorique de poussage:  21 km parcourus en 5 heures d'effort, le tampon Argentin est depose. Camping spot de reve et baignade revigorante en prime!

 

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  Lago Desierto traverse a coup d'un troisieme Ferry, Fitz nous etant devenu familier semble dorenavant a portee de bras.

Trekking au pied des majestueux pics environnants - Cerro Torre, Poincenot et repos dans la petite captitale du tourisme d'El Chalten pour les jours a venir...

 

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 15:27

After spending a warm Christmas with Pato and Oscar on the lake shore of Lago Epuyen we continue our journey through Los Alerces National Park where we are lucky and enter it just 1 day before they start to charge the 50 Pesos entrance fee. We have beautiful weather to cross the park, clean water lakes, snow capped mountains... it feels like the “ruta de los 7 lagos” but this time with exceptional good weather and thicker forests.

 

Slowly we make our way to Chile and cross at Futaleufu border to join the famous “carretera austral” at Santa Lucía. It goes from Chaiten all the way to Villa O´Higgins. It was started by Pinochet and pretends to connect all the Chilean Patagonia, a gigantic project that advances very slow...This road is famous for the rain and of course for the continuous up-downs. It crosses national parks with huge rivers, forests, glacier, big mountains. One feels really in nature, in the middle of the jungle surrounded by animals´ noises and pure water coming from everywhere ready to be drunk without treatment. We enjoy very much this time, wild camping with almost no traffic and dirt roads in front of us. Queulat pass (600mts) gives us an exceptional view of the towering mountains, we are very lucky with the weather, pure blue sky and fresh snow on the top of the mountains. The road is tough with very steep short slopes but the landscape is fabulous. Along the way there are only very little villages with basic supplies, Puerto Puyuhuapi is specially nice with its prime location as a seaport and being one of the first German settlements that establish in the ´30s around the area.

 

We finally reach Coyhaique the most developed town in the whole stretch and get ready for the southern part of the “carretera austral” till Villa O´Higgins.

 

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Apres plus de 3 semaines de pluie intense, de journees de velo fin trempes et nuits sous tente humides, d'attente d'une eclaircie qui n'arrive jamais blottis dans les stations essence ou les arrets de bus spartiates, la meteo semble changer d'humeur apres la celebration de Noel! La Patagonie se metamorphose sous les rayons de l'astre solaire, cette nature sauvage si dure par temps excecrable nous apparait paradisiaque et encore plus prometteuse que sur les brochures touristiques.

 

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Pause photo en compagnie de Patricia & Oscar devant leur maison posee sur les rives du lac Epuyen


On se regale d'etre chaleureusement accueillis en cette periode de Noel et d'etre enfin au sec. On sirote des tisanes sucrees au miel, tartinons le pain tout juste sorti du four a coup de confiture de mures maison, degustons les crus Argentins et concluons inlassablement les soirees, s'enfilant de nombreuses cuillerees de framboises Bio nappees de Chantilly venant tout droit de la production de nos hotes. Cyclos-voyageurs aussi, on regorge d'infos pour les jours a venir... 

27 decembre au matin, on s'evade en direction du Parc National "Los Alerces". L'idee etant de le traverser et se diriger en direction de la frontiere Chilienne afin de rejoindre la mythique "Carretera Austral" (Route du Sud). Le pic nic du jour est prometteur, Pato ayant glisse quelques delices au fond de nos sacoches.

 

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  En route pour Cholila...

 

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  Cerro dos picos (2'515m). Bonne surprise a l'entree du Parc National Los Alerces, on echappe de justesse a devoir payer le billet d'entree de 50 Pesos (10USD), la saison touristique commencant demain!

 

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  Lago Futalaufquen

 

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  Mythique camping spot au bord des lacs aux eaux pures - lago Menendez

 

50 kilometres seulement pour parcourir le Parc, on quitte ses forets denses faisant halte a Trevelin. Nous nous dirigeons en direction de la frontiere Argentine/Chili marquee par le Rio Grande le bien nomme. On roule plein Ouest, toujours cette direction redoutee pour cause de vent de face, on n'echappe pas a la regle et c'est eventes apres 4 heures d'effort pour parcourir 41km quasiment plats que nos passeports se font tamponer une nouvelle fois.

 

Voila la 4eme fois que nous passons du Chili en Argentine ou vice-versa. La tradition du "Mate" (tisane sirotee a la paille) disparait  et la "fouille aux produits frais" s'opere a l'immigration Chilienne. On connait la partition par coeur et rusons plutot que de se faire confisquer nos precieuses vivres: gousses d'ail, lentilles, cacahuetes, parmesan et surtout le divin pot de confiture de framboises se camouflent au fond des poches. Ni vus ni connus, nous voila a Futaleufu - porte d'entree menant a la Carretera Austral. 

 

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  Rio Futaleufu en route pour Santa Lucia

 

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Lago Yelcho

 

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  Journee pluvieuse, on se fait rattraper une fois encore!

 

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Santa Lucia - on plante la tente sous un hangar aux abords du terrain de foot. Avantage, l'endroit est sec, desavantage, il est crepi de beuses de vaches. Pleuvant des cordes, on s'adapte et arrangeons 4m2 histoire d'y monter la tente. On vous epargne la photo...

 

Ciel degage au reveil, on roule sur la Carretera Austral - ebauche de route lancee par PInochet dans l'idee de connecter les terres les plus reculees du pays. Construite a coup de dynamite par les militaires et surtout sans aucune preocupation pour rendre la route plate, le cheminement est tout sauf une promenade. Les montees abruptes se succedent et laissent place a des descentes identiques.

 

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  Feuilles geantes "Nalca" 

 

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  Bras de mer et pics enneiges - contraste

 

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  Ocean Pacifique

 

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  " Ventisquero Colgante" (glacier bleuatre) en arriere plan - Parc National Queulat

 

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  Montee au col, alt. 600 metres

 

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  Lago Las Torres

 

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  Camping spot degotte, pas une mince affaire au pays des barbeles...

 

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EXCELLENTE ANNEE 2013!!

Celebree en toute simplicite en compagnie de Dame nature et arrosee d'un Carmenere sorti des sacoches - etoiles scintillantes en guise de feux d'artifices.

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 17:23

We leave Mendoza and the heat to pedal through the “estepa” direction south. The area turns into a volcanic landscape where we can admire an arid land where the wind blows strongly and mostly facing us!

With the crossing of Río Colorado on the way to Neuquen province we officially enter Patagonia! and immediately the wind starts to play bad against us... winds of over 100kmh make us put a foot on earth and have to push...

Reaching Zapala and the “Cordillera del Viento” we hear there is an alert of extreme winds in the region and we go to find shelter to the “bomberos.

 

Further south we reach Junín de los Andes and suddenly the landscape changes: the “estepa” turns into forests and lakes where we are protected from the winds. However the weather is rainy almost all the days, it is an unusual summer: the locals tell us it should be over 20 degrees this time of the year, the temperature hardly rises over 5 degrees...

Even with bad weather we enjoy very much the “Ruta de los 7 lagos”, pure nature with lakes and snow capped mountains, it feels a bit like Canada.

 

On the way we find huge hospitality from the Argentineans: Natalia, Brenda and her family, Oscar and Pato... all of them give us a shelter to make us warm and dry during the nights.

In El Bolsón we also meet Mariano who we met in 2010 in Mongolia. He generously solves our technical problems and gives us a new rim to replace Joseba´s Taiwanese broken rim that lasted not even 2,000km.

Thanks to all the people that are helping us on the way maybe one day we will reach Ushuaia...


 

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On quitte Mendoza, ses vignes et sa chaleur pour passer dans la province suivante – Neuquen – symbolisant notre entree en terre Patagonienne. Comme a sa reputation, le vent est terrible, se dechainant la plupart du temps de l’Ouest et tout depend de notre chance legerement incline du Sud ou du Nord. Arrives a Zapala, l’alerte est donne, plus un chat ne se traine en ville, seul le vent occupe les airs, soufflant par rafales a plus de 120km/heure. La ville ressemble a un chaos, les arbres en perdent leurs branches, les pompiers s’activent, les toits volent. On observe la scene refugies dans la caserne de ces derniers, sirotant un “mate” en leur compagnie. Il ne fait pas beau trainer ses pedales a l’exterieur dans de telles conditions!

 

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Camping spot sous un pont, enfin a l'abri du vent!


Chos Malal – Las Lajas – Zapala, le vent nous empeche d’avancer et la scene se repete: on prend le depart plein d’espoir, le vent redouble de force sur le coup des 9 heures et nous nous retrouvons a pousser les becanes par 3km/h au plat sur de l’asphalte! Balayes de cote par Eole qui nous envoie dangereusement sur les voitures nous doublant, il ne nous reste aucune solution si ce n’est de degotter l’arriere d’une camionnette pouvant nous amener un peu plus loin vers un endroit abrite. Apres plus de 3 ans de voyage, c’est la premiere fois qu’il nous est absolument impossible d’avancer ni meme de planter la tente dans l’espoir de voir les conditions meteorologiques s’ameliorer, nous voila a la merci du vent!!

 

San Martin et sa “route des 7 lacs”: changement drastique de paysages, le vent se pose, la pluie prend le relais, tout est verdoyant, humidite garantie. Jusqu’a present on detestait rouler sous la pluie, dorenavant on relativise car au moins on arrive a avancer. Vent ou pluie, on a vite fait notre choix!  On l’accepte, on enfile la tenue de cosmonaute, sur-chaussures impermeables, pantalon et gants de pluie et meme un chapeau plastifie au style “playmobil” pour Joseba. Pares pour le pire, on s’habitue a rouler, planter la tente, dormir humide, repaqueter la tente et enchainer journees sur journees toujours sous les gouttes d’eau plus ou moins intenses. Le decor est joli et on se l’imagine splendide avec un rayon de soleil. Les rivieres sont pures, on boit l’eau sans meme evoquer un filtrage, les campings spots sont divins  et d’une tranquillite demesuree.

 

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On trouve refuge parfois: Brenda et sa grand-mere, un atelier de constructeurs de routes, encore la caserne de pompiers, l’eglise catholique et son cure au grand coeur, tous nous mettent au sec. On sait apprecier au centuple ces accueils en toute simplicite qui nous sauvent des elements dechaines de l’exterieur par une temperature n’excedant pas 4ºC!

 

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Nuitee au fond de l'atelier mecanique colles contre le poele, heureux d'etre au sec!

 

El Bolson enfin, Noel est au contour, on se plante sur les rives du lac Epujen chez Oscar et Patricia, deux amoureux de la nature et du velo qui nous mettent au chaud pour passer Noel en leur compagnie. On se seche, reparons la jante arriere de Joseba cassee pour la deuxieme fois en moins d’un mois (grand merci a Mariano!!), faisons le plein d’energie et mangeons des framboises et des fraises tout droit descendues de la production bio de nos hotes. Nous voila requinques pour affronter  un second episode de la Patagonie et fameuse “Carretera Austral” Chilienne reputee pour ses conditions pluvieuses.

 

4 (3)2 compagnons de route

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Joseba & Corinne are in

  profile carre noir   Bienne

     SWITZERLAND

     64'204 km

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 Last update:  15th of April 2014

 

 

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